Texte : Armand Rosalie

« Après avoir passé la journée avec son acolyte Rick Dalton, le célèbre acteur sur le déclin, Cliff Booth rentre chez lui. La porte de la belle maison Hollywoodienne se referme alors qu’il ouvre celle de sa vieille Karmann Ghia. Le démarreur peine à lancer le petit quatre à plats, qui ratatouille avant de réveiller le quartier. Les crissements de pneus finissent le travail, et d’un coup de frein à main la voiture se met en ligne avec la route qui descend sur Mulholland Drive. Jamais un petit cabriolet Volkswagen n’a été conduit de la sorte. La voiture glisse de virage en virage jusqu’à Hollywood Boulevard. Sous les néons des façades, le conducteur fou fait preuve d’adresse pour éviter les autres voitures en remontant la file. Cliff est cascadeur, il maîtrise. Les cheveux de Cliff au vent, la vieille guimbarde quitte les lumières de la ville pour s’engouffrer dans les bas fond de LA. Au fur et à mesure, le rythme de sa course effrénée ralentit alors que l’obscurité est de plus en plus présente… »

Synopsis :

En 1969, la star de cinéma Rick Dalton et Cliff Booth, sa doublure de longue date, tentent de comprendre la nouvelle industrie du cinéma alors que leurs carrières est sur le déclin. Alors que Cliff rencontre une hippie du clan de Charles Manson, Rick est intrigué par la présence de ses nouveaux voisins, Roman Polanski et sa femme Sharon Tate… 

Note : Appartenant à un ami de Tarantino, la Cadillac blanche de Rick Dalton est la même voiture que celle présente dans Reservoir Dog. 

Critique : 

Avec ce neuvième film, Quentin Tarantino nous livre une de ses meilleures créations. En poussant le bouchon plus loin que pour Inglorious Basterd, il va réinventer la réalité en mêlant personnages fictifs et réels dans une uchronie qui nous tiendra en haleine jusqu’à la fin. Si le schéma habituel du cinéaste sont mis sur le côté, pas de chapitres et de nombreuse histoires alambiquées qui se réunissent pour le grand final, le film nous régale par les détails du scénario et le soin apporté à se rapprocher au plus près des années 70’s. Si, comme moi, vous êtes nostalgique de cette époque que vous n’avez surement pas connu, foncez regarder Once Upon a Time in Hollywood !  

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